| | Post Collectif | |
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+4Claire larnoult La Marmotte Rémi 8 participants | Auteur | Message |
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Rémi Neurone administrateur
Nombre de messages : 304 Age : 37 Localisation : Ottawa - Canada, neige glace et accent Date d'inscription : 09/06/2006
| Sujet: Post Collectif Lun 26 Juin - 19:42 | |
| Bon alors l'idée est la suivante. Vous reprenez les lignes de la personne qui vous précède et vous complétez comme bon vous semble. Je lance la chose rapidement :
La nuit était sombre, le vent glacé. La lumière blafarde qui tombait lourdement de la lune perçait difficilement l'épais feuillage qui nous surplombait. Nous avançions péniblement.
Voilà à vous de compléter. Et pour les amoureux de la liberté, mis à part le double post, aucune censure :p Faites vous plaisir, libérez vos esprits et vos imaginations. | |
| | | La Marmotte Oligomère
Nombre de messages : 12 Age : 38 Localisation : Wako-shi Date d'inscription : 09/06/2006
| Sujet: Re: Post Collectif Lun 26 Juin - 20:59 | |
| La nuit était sombre, le vent glacé. La lumière blafarde qui tombait lourdement de la lune perçait difficilement l'épais feuillage qui nous surplombait. Nous avançions péniblement. Il faut dire que nos sacs etaient lourds. Oui, lourds de pierres ramassees durant de longues heures. Mais la douleur de nos mains n'etaient plus qu'un lointain souvenir face au calvaire qu'enduraient nos epaules. | |
| | | larnoult Régulateur de p53
Nombre de messages : 70 Age : 37 Localisation : Yale Date d'inscription : 09/06/2006
| Sujet: Re: Post Collectif Lun 26 Juin - 21:51 | |
| La nuit était sombre, le vent glacé. La lumière blafarde qui tombait lourdement de la lune perçait difficilement l'épais feuillage qui nous surplombait. Nous avançions péniblement. Il faut dire que nos sacs etaient lourds. Oui, lourds de pierres ramassees durant de longues heures. Mais la douleur de nos mains n'etaient plus qu'un lointain souvenir face au calvaire qu'enduraient nos epaules. Pierre relu une dernière fois, haussa les épaules puis déchira la page qui rejoignit le tas à ces pieds. L'écriture c'était pas son truc et pourtant c'était son seul truc pour lui faire passer le temps. | |
| | | Claire Modératrice
Nombre de messages : 166 Age : 38 Localisation : Hawaii, première île à gauche :-) Date d'inscription : 09/06/2006
| Sujet: Re: Post Collectif Mar 27 Juin - 1:51 | |
| La nuit était sombre, le vent glacé. La lumière blafarde qui tombait lourdement de la lune perçait difficilement l'épais feuillage qui nous surplombait. Nous avançions péniblement. Il faut dire que nos sacs etaient lourds. Oui, lourds de pierres ramassees durant de longues heures. Mais la douleur de nos mains n'etaient plus qu'un lointain souvenir face au calvaire qu'enduraient nos epaules. Pierre relu une dernière fois, haussa les épaules puis déchira la page qui rejoignit le tas à ses pieds. L'écriture c'était pas son truc et pourtant c'était son seul truc pour lui faire passer le temps. Il s'était dit qu'écrire ses mémoires serait un passe temps agréable, voire même lucratif - si un jour il lui arrivait quelque chose d'extraordinaire, et qu'il vendait ses mémoires -, mais il ne savait pas par ou commencer. Alors il avait choisi son dernier souvenir, un stage de Géologie. Mais chaque premier jet était aussi mauvais que les précédents. | |
| | | Sarah Nature Master
Nombre de messages : 335 Age : 39 Localisation : Toronto Date d'inscription : 09/06/2006
| Sujet: Re: Post Collectif Mar 27 Juin - 3:47 | |
| La nuit était sombre, le vent glacé. La lumière blafarde qui tombait lourdement de la lune perçait difficilement l'épais feuillage qui nous surplombait. Nous avançions péniblement. Il faut dire que nos sacs etaient lourds. Oui, lourds de pierres ramassees durant de longues heures. Mais la douleur de nos mains n'etaient plus qu'un lointain souvenir face au calvaire qu'enduraient nos epaules. Pierre relu une dernière fois, haussa les épaules puis déchira la page qui rejoignit le tas à ses pieds. L'écriture c'était pas son truc et pourtant c'était son seul truc pour lui faire passer le temps. Il s'était dit qu'écrire ses mémoires serait un passe temps agréable, voire même lucratif - si un jour il lui arrivait quelque chose d'extraordinaire, et qu'il vendait ses mémoires -, mais il ne savait pas par ou commencer. Alors il avait choisi son dernier souvenir, un stage de Géologie. Mais chaque premier jet était aussi mauvais que les précédents. C'est pas etonnant, les premiers jets sont toujours pourris. C'est comme quand on est en stage, on foire toujours ces premieres experiences. Mais Pierre, c'est un mec motive, alors il s'en fout du mal de dos, des pieds pleins d'ampoules, des coups de soleil et des pages encore blanches... Il est motive et plein d'avenir !!! | |
| | | Rémi Neurone administrateur
Nombre de messages : 304 Age : 37 Localisation : Ottawa - Canada, neige glace et accent Date d'inscription : 09/06/2006
| Sujet: Re: Post Collectif Mer 28 Juin - 11:01 | |
| La nuit était sombre, le vent glacé. La lumière blafarde qui tombait lourdement de la lune perçait difficilement l'épais feuillage qui nous surplombait. Nous avançions péniblement. Il faut dire que nos sacs etaient lourds. Oui, lourds de pierres ramassees durant de longues heures. Mais la douleur de nos mains n'etaient plus qu'un lointain souvenir face au calvaire qu'enduraient nos epaules. Pierre relu une dernière fois, haussa les épaules puis déchira la page qui rejoignit le tas à ses pieds. L'écriture c'était pas son truc et pourtant c'était son seul truc pour lui faire passer le temps. Il s'était dit qu'écrire ses mémoires serait un passe temps agréable, voire même lucratif - si un jour il lui arrivait quelque chose d'extraordinaire, et qu'il vendait ses mémoires -, mais il ne savait pas par ou commencer. Alors il avait choisi son dernier souvenir, un stage de Géologie. Mais chaque premier jet était aussi mauvais que les précédents. C'est pas etonnant, les premiers jets sont toujours pourris. C'est comme quand on est en stage, on foire toujours ces premieres experiences. Mais Pierre, c'est un mec motive, alors il s'en fout du mal de dos, des pieds pleins d'ampoules, des coups de soleil et des pages encore blanches... Il est motive et plein d'avenir !!! Il plongea son regard dans l'eau calme du lac qui s'étendait à perte de vue. Un paysage magnifique où ses pensées se perdaient de façon si agréable dérivant au fil de l'eau et de son imagination. Un très léger bruit se fait entendre sur sa droite, une feuille morte s'envole. | |
| | | Dam Dresseur de drosophiles
Nombre de messages : 202 Age : 39 Localisation : DTC Date d'inscription : 09/06/2006
| Sujet: Re: Post Collectif Mer 28 Juin - 12:34 | |
| La nuit était sombre, le vent glacé. La lumière blafarde qui tombait lourdement de la lune perçait difficilement l'épais feuillage qui nous surplombait. Nous avançions péniblement. Il faut dire que nos sacs etaient lourds. Oui, lourds de pierres ramassees durant de longues heures. Mais la douleur de nos mains n'etaient plus qu'un lointain souvenir face au calvaire qu'enduraient nos epaules. Pierre relu une dernière fois, haussa les épaules puis déchira la page qui rejoignit le tas à ses pieds. L'écriture c'était pas son truc et pourtant c'était son seul truc pour lui faire passer le temps. Il s'était dit qu'écrire ses mémoires serait un passe temps agréable, voire même lucratif - si un jour il lui arrivait quelque chose d'extraordinaire, et qu'il vendait ses mémoires -, mais il ne savait pas par ou commencer. Alors il avait choisi son dernier souvenir, un stage de Géologie. Mais chaque premier jet était aussi mauvais que les précédents. C'est pas etonnant, les premiers jets sont toujours pourris. C'est comme quand on est en stage, on foire toujours ces premieres experiences. Mais Pierre, c'est un mec motive, alors il s'en fout du mal de dos, des pieds pleins d'ampoules, des coups de soleil et des pages encore blanches... Il est motive et plein d'avenir !!! Il plongea son regard dans l'eau calme du lac qui s'étendait à perte de vue. Un paysage magnifique où ses pensées se perdaient de façon si agréable dérivant au fil de l'eau et de son imagination. Un très léger bruit se fait entendre sur sa droite, une feuille morte s'envole. L'inspiration ne venait pas, sa muse s'était envolée comme cette feuille et le paysage des locks écossais n'y changeait rien. Trop de solitude peut etre, en se perdant dans ce refuge isolé des hommes il avait pensé trouver le repos et la volonté de pauser son histoire sur la papier. C'était il y a 4 mois, c'était avant l'accident. ( Grosse ouverture la ) | |
| | | oskar Maître de la pipette
Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 09/06/2006
| Sujet: Re: Post Collectif Mer 28 Juin - 16:38 | |
| La nuit était sombre, le vent glacé. La lumière blafarde qui tombait lourdement de la lune perçait difficilement l'épais feuillage qui nous surplombait. Nous avançions péniblement. Il faut dire que nos sacs etaient lourds. Oui, lourds de pierres ramassees durant de longues heures. Mais la douleur de nos mains n'etaient plus qu'un lointain souvenir face au calvaire qu'enduraient nos epaules. Pierre relu une dernière fois, haussa les épaules puis déchira la page qui rejoignit le tas à ses pieds. L'écriture c'était pas son truc et pourtant c'était son seul truc pour lui faire passer le temps. Il s'était dit qu'écrire ses mémoires serait un passe temps agréable, voire même lucratif - si un jour il lui arrivait quelque chose d'extraordinaire, et qu'il vendait ses mémoires -, mais il ne savait pas par ou commencer. Alors il avait choisi son dernier souvenir, un stage de Géologie. Mais chaque premier jet était aussi mauvais que les précédents. C'est pas etonnant, les premiers jets sont toujours pourris. C'est comme quand on est en stage, on foire toujours ces premieres experiences. Mais Pierre, c'est un mec motive, alors il s'en fout du mal de dos, des pieds pleins d'ampoules, des coups de soleil et des pages encore blanches... Il est motive et plein d'avenir !!! Il plongea son regard dans l'eau calme du lac qui s'étendait à perte de vue. Un paysage magnifique où ses pensées se perdaient de façon si agréable dérivant au fil de l'eau et de son imagination. Un très léger bruit se fait entendre sur sa droite, une feuille morte s'envole. L'inspiration ne venait pas, sa muse s'était envolée comme cette feuille et le paysage des locks écossais n'y changeait rien. Trop de solitude peut etre, en se perdant dans ce refuge isolé des hommes il avait pensé trouver le repos et la volonté de pauser son histoire sur la papier. C'était il y a 4 mois, c'était avant l'accident. depuis, il ne pouvait s'empecher d'y penser. Cela revenait sans cesse dessus, comme un leitmotiv ou une chanson des Beatles. Mais ca n'avait rien d'une chanson des beatles... Le fait de n'avoir plus de gorge pour chanter y etait peut etre pour quelque chose? Tout compte fait il n'aurait pas du ouvrir la boite de Pandore de ses souvenirs. Il s'y engouffrait et sentait deja qu'il ne pourrait plus s'en passer pendant longtemps, trop longtemps... Il commencait a se rappeller de cette fois ou... | |
| | | Claire Modératrice
Nombre de messages : 166 Age : 38 Localisation : Hawaii, première île à gauche :-) Date d'inscription : 09/06/2006
| Sujet: Re: Post Collectif Mer 28 Juin - 19:50 | |
| La nuit était sombre, le vent glacé. La lumière blafarde qui tombait lourdement de la lune perçait difficilement l'épais feuillage qui nous surplombait. Nous avançions péniblement. Il faut dire que nos sacs etaient lourds. Oui, lourds de pierres ramassees durant de longues heures. Mais la douleur de nos mains n'etaient plus qu'un lointain souvenir face au calvaire qu'enduraient nos epaules. Pierre relu une dernière fois, haussa les épaules puis déchira la page qui rejoignit le tas à ses pieds. L'écriture c'était pas son truc et pourtant c'était son seul truc pour lui faire passer le temps. Il s'était dit qu'écrire ses mémoires serait un passe temps agréable, voire même lucratif - si un jour il lui arrivait quelque chose d'extraordinaire, et qu'il vendait ses mémoires -, mais il ne savait pas par ou commencer. Alors il avait choisi son dernier souvenir, un stage de Géologie. Mais chaque premier jet était aussi mauvais que les précédents. C'est pas etonnant, les premiers jets sont toujours pourris. C'est comme quand on est en stage, on foire toujours ces premieres experiences. Mais Pierre, c'est un mec motive, alors il s'en fout du mal de dos, des pieds pleins d'ampoules, des coups de soleil et des pages encore blanches... Il est motive et plein d'avenir !!! Il plongea son regard dans l'eau calme du lac qui s'étendait à perte de vue. Un paysage magnifique où ses pensées se perdaient de façon si agréable dérivant au fil de l'eau et de son imagination. Un très léger bruit se fait entendre sur sa droite, une feuille morte s'envole. L'inspiration ne venait pas, sa muse s'était envolée comme cette feuille et le paysage des locks écossais n'y changeait rien. Trop de solitude peut etre, en se perdant dans ce refuge isolé des hommes il avait pensé trouver le repos et la volonté de pauser son histoire sur la papier. C'était il y a 4 mois, c'était avant l'accident. depuis, il ne pouvait s'empecher d'y penser. Cela revenait sans cesse dessus, comme un leitmotiv ou une chanson des Beatles. Mais ca n'avait rien d'une chanson des beatles... Le fait de n'avoir plus de gorge pour chanter y etait peut etre pour quelque chose? Tout compte fait il n'aurait pas du ouvrir la boite de Pandore de ses souvenirs. Il s'y engouffrait et sentait deja qu'il ne pourrait plus s'en passer pendant longtemps, trop longtemps... Il commencait a se rappeller de cette fois ou... ... Non, il ne fallait pas se laisser aller ! Ce cauchemard était fini, il devait maintenant tourner la page. Il n'aurait jamais du s'exiler ainsi. Et l'idée d'écrire ses mémoires ! Quelle absurdité. S'il se laissait aller, il sentait bien qu'il allait replonger. Pierre fixa son regard sur le lac, ou le soleil déclinant jettait mille lumières . Il ne savait que faire: rester ici, poursuivre son projet, ou partir, fuir, s'envoler loin d'ici ? Fallait il persister à chercher sa muse, ou bien partir rejoindre..... | |
| | | audrey Oligomère
Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 09/06/2006
| Sujet: Re: Post Collectif Mer 28 Juin - 21:44 | |
| La nuit était sombre, le vent glacé. La lumière blafarde qui tombait lourdement de la lune perçait difficilement l'épais feuillage qui nous surplombait. Nous avançions péniblement. Il faut dire que nos sacs etaient lourds. Oui, lourds de pierres ramassees durant de longues heures. Mais la douleur de nos mains n'etaient plus qu'un lointain souvenir face au calvaire qu'enduraient nos epaules. Pierre relu une dernière fois, haussa les épaules puis déchira la page qui rejoignit le tas à ses pieds. L'écriture c'était pas son truc et pourtant c'était son seul truc pour lui faire passer le temps. Il s'était dit qu'écrire ses mémoires serait un passe temps agréable, voire même lucratif - si un jour il lui arrivait quelque chose d'extraordinaire, et qu'il vendait ses mémoires -, mais il ne savait pas par ou commencer. Alors il avait choisi son dernier souvenir, un stage de Géologie. Mais chaque premier jet était aussi mauvais que les précédents. C'est pas etonnant, les premiers jets sont toujours pourris. C'est comme quand on est en stage, on foire toujours ces premieres experiences. Mais Pierre, c'est un mec motive, alors il s'en fout du mal de dos, des pieds pleins d'ampoules, des coups de soleil et des pages encore blanches... Il est motive et plein d'avenir !!! Il plongea son regard dans l'eau calme du lac qui s'étendait à perte de vue. Un paysage magnifique où ses pensées se perdaient de façon si agréable dérivant au fil de l'eau et de son imagination. Un très léger bruit se fait entendre sur sa droite, une feuille morte s'envole. L'inspiration ne venait pas, sa muse s'était envolée comme cette feuille et le paysage des locks écossais n'y changeait rien. Trop de solitude peut etre, en se perdant dans ce refuge isolé des hommes il avait pensé trouver le repos et la volonté de pauser son histoire sur la papier. C'était il y a 4 mois, c'était avant l'accident. depuis, il ne pouvait s'empecher d'y penser. Cela revenait sans cesse dessus, comme un leitmotiv ou une chanson des Beatles. Mais ca n'avait rien d'une chanson des beatles... Le fait de n'avoir plus de gorge pour chanter y etait peut etre pour quelque chose? Tout compte fait il n'aurait pas du ouvrir la boite de Pandore de ses souvenirs. Il s'y engouffrait et sentait deja qu'il ne pourrait plus s'en passer pendant longtemps, trop longtemps... Il commencait a se rappeller de cette fois ou... ... Non, il ne fallait pas se laisser aller ! Ce cauchemard était fini, il devait maintenant tourner la page. Il n'aurait jamais du s'exiler ainsi. Et l'idée d'écrire ses mémoires ! Quelle absurdité. S'il se laissait aller, il sentait bien qu'il allait replonger. Pierre fixa son regard sur le lac, ou le soleil déclinant jettait mille lumières . Il ne savait que faire: rester ici, poursuivre son projet, ou partir, fuir, s'envoler loin d'ici ? Fallait il persister à chercher sa muse, ou bien partir rejoindre ses meilleurs potes pour tenter d oublier l inoubliable ? Avec un fin sourire, il composa le numero de son ami Frank et l invita a jouer a son jeu favori, un passe temps subtil et sportif duquel il etait tombe amoureux lors d un sejour en Finlande. Le principe etait d une remarquable simplicite : il s agissait de relacher une belette naine dans un patch de terrain broussailleux puis de lui courir apres avec une epuisette... | |
| | | Dam Dresseur de drosophiles
Nombre de messages : 202 Age : 39 Localisation : DTC Date d'inscription : 09/06/2006
| Sujet: Re: Post Collectif Jeu 29 Juin - 10:58 | |
| La nuit était sombre, le vent glacé. La lumière blafarde qui tombait lourdement de la lune perçait difficilement l'épais feuillage qui nous surplombait. Nous avançions péniblement. Il faut dire que nos sacs etaient lourds. Oui, lourds de pierres ramassees durant de longues heures. Mais la douleur de nos mains n'etaient plus qu'un lointain souvenir face au calvaire qu'enduraient nos epaules. Pierre relu une dernière fois, haussa les épaules puis déchira la page qui rejoignit le tas à ses pieds. L'écriture c'était pas son truc et pourtant c'était son seul truc pour lui faire passer le temps. Il s'était dit qu'écrire ses mémoires serait un passe temps agréable, voire même lucratif - si un jour il lui arrivait quelque chose d'extraordinaire, et qu'il vendait ses mémoires -, mais il ne savait pas par ou commencer. Alors il avait choisi son dernier souvenir, un stage de Géologie. Mais chaque premier jet était aussi mauvais que les précédents. C'est pas etonnant, les premiers jets sont toujours pourris. C'est comme quand on est en stage, on foire toujours ces premieres experiences. Mais Pierre, c'est un mec motive, alors il s'en fout du mal de dos, des pieds pleins d'ampoules, des coups de soleil et des pages encore blanches... Il est motive et plein d'avenir !!! Il plongea son regard dans l'eau calme du lac qui s'étendait à perte de vue. Un paysage magnifique où ses pensées se perdaient de façon si agréable dérivant au fil de l'eau et de son imagination. Un très léger bruit se fait entendre sur sa droite, une feuille morte s'envole. L'inspiration ne venait pas, sa muse s'était envolée comme cette feuille et le paysage des locks écossais n'y changeait rien. Trop de solitude peut etre, en se perdant dans ce refuge isolé des hommes il avait pensé trouver le repos et la volonté de pauser son histoire sur la papier. C'était il y a 4 mois, c'était avant l'accident. depuis, il ne pouvait s'empecher d'y penser. Cela revenait sans cesse dessus, comme un leitmotiv ou une chanson des Beatles. Mais ca n'avait rien d'une chanson des beatles... Le fait de n'avoir plus de gorge pour chanter y etait peut etre pour quelque chose? Tout compte fait il n'aurait pas du ouvrir la boite de Pandore de ses souvenirs. Il s'y engouffrait et sentait deja qu'il ne pourrait plus s'en passer pendant longtemps, trop longtemps... Il commencait a se rappeller de cette fois ou... ... Non, il ne fallait pas se laisser aller ! Ce cauchemard était fini, il devait maintenant tourner la page. Il n'aurait jamais du s'exiler ainsi. Et l'idée d'écrire ses mémoires ! Quelle absurdité. S'il se laissait aller, il sentait bien qu'il allait replonger. Pierre fixa son regard sur le lac, ou le soleil déclinant jettait mille lumières . Il ne savait que faire: rester ici, poursuivre son projet, ou partir, fuir, s'envoler loin d'ici ? Fallait il persister à chercher sa muse, ou bien partir rejoindre ses meilleurs potes pour tenter d oublier l inoubliable ? Avec un fin sourire, il composa le numero de son ami Frank et l invita a jouer a son jeu favori, un passe temps subtil et sportif duquel il etait tombe amoureux lors d un sejour en Finlande. Le principe etait d une remarquable simplicite : il s agissait de relacher une belette naine dans un patch de terrain broussailleux puis de lui courir apres avec une epuisette... Franck répondra qu'il ne pourrait pas, il le savait avant meme que la sonnerie ne résonne dans le combiné. L'écosse ca lui faisait quand meme une trotte depuis l'espagne, et quitter Madrid pour ce trou a rats, ce n'était plus de son âge. Il y a quelques années il aurait pris le premier vol, il était un peu comme ca Franky, il menait sa vie sur des coups de tetes, et ca lui avait reussi. Maintenant, il avait une situation, une femme et des gosses, "une laisse trop courte" comme il disait. Mais il s'y était fait, il avait laissé derriere lui tout ca; alors que Pierre avait voulu continuer, voyant ses amis partir un par un, jusqu'a ce qu'il se retrouve seul dans son cabanon du bout du monde. | |
| | | Rémi Neurone administrateur
Nombre de messages : 304 Age : 37 Localisation : Ottawa - Canada, neige glace et accent Date d'inscription : 09/06/2006
| Sujet: Re: Post Collectif Jeu 29 Juin - 11:24 | |
| Je propose qu'à partir de maintenant on ne fasse un copier coller que des dernières lignes ça va devenir long sinon...
La nuit était sombre, le vent glacé. La lumière blafarde qui tombait lourdement de la lune perçait difficilement l'épais feuillage qui nous surplombait. Nous avançions péniblement. Il faut dire que nos sacs etaient lourds. Oui, lourds de pierres ramassees durant de longues heures. Mais la douleur de nos mains n'etaient plus qu'un lointain souvenir face au calvaire qu'enduraient nos epaules. Pierre relu une dernière fois, haussa les épaules puis déchira la page qui rejoignit le tas à ses pieds. L'écriture c'était pas son truc et pourtant c'était son seul truc pour lui faire passer le temps. Il s'était dit qu'écrire ses mémoires serait un passe temps agréable, voire même lucratif - si un jour il lui arrivait quelque chose d'extraordinaire, et qu'il vendait ses mémoires -, mais il ne savait pas par ou commencer. Alors il avait choisi son dernier souvenir, un stage de Géologie. Mais chaque premier jet était aussi mauvais que les précédents. C'est pas etonnant, les premiers jets sont toujours pourris. C'est comme quand on est en stage, on foire toujours ces premieres experiences. Mais Pierre, c'est un mec motive, alors il s'en fout du mal de dos, des pieds pleins d'ampoules, des coups de soleil et des pages encore blanches... Il est motive et plein d'avenir !!! Il plongea son regard dans l'eau calme du lac qui s'étendait à perte de vue. Un paysage magnifique où ses pensées se perdaient de façon si agréable dérivant au fil de l'eau et de son imagination. Un très léger bruit se fait entendre sur sa droite, une feuille morte s'envole. L'inspiration ne venait pas, sa muse s'était envolée comme cette feuille et le paysage des locks écossais n'y changeait rien. Trop de solitude peut etre, en se perdant dans ce refuge isolé des hommes il avait pensé trouver le repos et la volonté de pauser son histoire sur la papier. C'était il y a 4 mois, c'était avant l'accident. depuis, il ne pouvait s'empecher d'y penser. Cela revenait sans cesse dessus, comme un leitmotiv ou une chanson des Beatles. Mais ca n'avait rien d'une chanson des beatles... Le fait de n'avoir plus de gorge pour chanter y etait peut etre pour quelque chose? Tout compte fait il n'aurait pas du ouvrir la boite de Pandore de ses souvenirs. Il s'y engouffrait et sentait deja qu'il ne pourrait plus s'en passer pendant longtemps, trop longtemps... Il commencait a se rappeller de cette fois ou... ... Non, il ne fallait pas se laisser aller ! Ce cauchemard était fini, il devait maintenant tourner la page. Il n'aurait jamais du s'exiler ainsi. Et l'idée d'écrire ses mémoires ! Quelle absurdité. S'il se laissait aller, il sentait bien qu'il allait replonger. Pierre fixa son regard sur le lac, ou le soleil déclinant jettait mille lumières . Il ne savait que faire: rester ici, poursuivre son projet, ou partir, fuir, s'envoler loin d'ici ? Fallait il persister à chercher sa muse, ou bien partir rejoindre ses meilleurs potes pour tenter d oublier l inoubliable ? Avec un fin sourire, il composa le numero de son ami Frank et l invita a jouer a son jeu favori, un passe temps subtil et sportif duquel il etait tombe amoureux lors d un sejour en Finlande. Le principe etait d une remarquable simplicite : il s agissait de relacher une belette naine dans un patch de terrain broussailleux puis de lui courir apres avec une epuisette... Franck répondra qu'il ne pourrait pas, il le savait avant meme que la sonnerie ne résonne dans le combiné. L'écosse ca lui faisait quand meme une trotte depuis l'espagne, et quitter Madrid pour ce trou a rats, ce n'était plus de son âge. Il y a quelques années il aurait pris le premier vol, il était un peu comme ca Franky, il menait sa vie sur des coups de tetes, et ca lui avait reussi. Maintenant, il avait une situation, une femme et des gosses, "une laisse trop courte" comme il disait. Mais il s'y était fait, il avait laissé derriere lui tout ca; alors que Pierre avait voulu continuer, voyant ses amis partir un par un, jusqu'a ce qu'il se retrouve seul dans son cabanon du bout du monde. Cette vie il l'avait choisi et si la solitude était le prix à payer pour la liberté, alors il avait décidé de le payer sans rechigner.Après tout il était venu ici pour se ressourcer et purger son esprit de toutes ces horreurs. Bientôt on l'appellerait à nouveau, il attraperait son sac toujours prêt et attendant sous son lit, il récupèrerait des billets d'avion et déjà il sera reparti pour une nouvelle destination. Il ne voulais pas y penser pour le moment, cela arriverait bien assez tôt. Il voulait profiter de ce moment de calme et de repos. S'il ne pouivait chasser la belette comme au premier temps il pouvait néanmoins pécher dans ce lac merveilleux. Agréable pensée. Mais c'était sans compter sur | |
| | | Dam Dresseur de drosophiles
Nombre de messages : 202 Age : 39 Localisation : DTC Date d'inscription : 09/06/2006
| Sujet: Re: Post Collectif Jeu 29 Juin - 14:04 | |
| Cette vie il l'avait choisi et si la solitude était le prix à payer pour la liberté, alors il avait décidé de le payer sans rechigner.Après tout il était venu ici pour se ressourcer et purger son esprit de toutes ces horreurs. Bientôt on l'appellerait à nouveau, il attraperait son sac toujours prêt et attendant sous son lit, il récupèrerait des billets d'avion et déjà il sera reparti pour une nouvelle destination. Il ne voulais pas y penser pour le moment, cela arriverait bien assez tôt. Il voulait profiter de ce moment de calme et de repos. S'il ne pouivait chasser la belette comme au premier temps il pouvait néanmoins pécher dans ce lac merveilleux. Agréable pensée. Mais c'était sans compter sur cette rencontre au bar. La veille Pierre était sorti prendre un verre dans un pub de Braemore, la solitude le travaillait de trop, il ressentait un besoin de foule et d'alcool. Alors qu'il noyait ses pensée dans sa quattrieme pinte, une femme a la peau dorée par le soleil vint lui demander s'il était conaissait Brazaville. Il avait longuement discuté avec elle, il y avait pensé toute la journée. Maintenant qu'il avait raccroché avec Franck, cette étrange créature, peu courante dans la région il faut dire, l'obsédait. Il décidait d'aller pécher, ca l'occuperait, et vu qu'il n'arrivait a rien avec ses mémoire, ca lui ferait une petite pause. En marchant vers le lac, sa canne a la main et les pensées déja dirigées vers ses futures prises, il entendit une étrange mélodie. Il laissa tomber tout son matériel et se rua vers sa cabane, le téléphone. Il décrocha, le souffle alletant, et l'entendit, elle, qui semblait tout aussi paniqué.
( Scusez les enfants de ce récit minable mais j'pense qu'un jour ou l'autre faut le faire sortir de sa cabane le p'tit !!!!) | |
| | | Sarah Nature Master
Nombre de messages : 335 Age : 39 Localisation : Toronto Date d'inscription : 09/06/2006
| Sujet: Re: Post Collectif Sam 1 Juil - 8:28 | |
| La veille Pierre était sorti prendre un verre dans un pub de Braemore, la solitude le travaillait de trop, il ressentait un besoin de foule et d'alcool. Alors qu'il noyait ses pensée dans sa quattrieme pinte, une femme a la peau dorée par le soleil vint lui demander s'il était conaissait Brazaville. Il avait longuement discuté avec elle, il y avait pensé toute la journée. Maintenant qu'il avait raccroché avec Franck, cette étrange créature, peu courante dans la région il faut dire, l'obsédait. Il décidait d'aller pécher, ca l'occuperait, et vu qu'il n'arrivait a rien avec ses mémoire, ca lui ferait une petite pause. En marchant vers le lac, sa canne a la main et les pensées déja dirigées vers ses futures prises, il entendit une étrange mélodie. Il laissa tomber tout son matériel et se rua vers sa cabane, le téléphone. Il décrocha, le souffle alletant, et l'entendit, elle, qui semblait tout aussi paniqué. Pierre sentait son souffle comme si elle était là. Il l'imaginait, seule, blottie dans une cabine téléphonique, celle tout près du pont sous lequel elle dort chaque soir. Soudain, il s'en voulait tellement, qu'est ce qu'il foutait là, au bord d'un lac, avec une canne à pêche et des asticots dégueulasses. Il aurait dû rester près d'elle, un peu plus longtemps, l'aider, un peu mieux. Que pouvait-il faire maintenant ? | |
| | | oskar Maître de la pipette
Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 09/06/2006
| Sujet: Re: Post Collectif Lun 3 Juil - 12:58 | |
| La veille Pierre était sorti prendre un verre dans un pub de Braemore, la solitude le travaillait de trop, il ressentait un besoin de foule et d'alcool. Alors qu'il noyait ses pensée dans sa quattrieme pinte, une femme a la peau dorée par le soleil vint lui demander s'il était conaissait Brazaville. Il avait longuement discuté avec elle, il y avait pensé toute la journée. Maintenant qu'il avait raccroché avec Franck, cette étrange créature, peu courante dans la région il faut dire, l'obsédait. Il décidait d'aller pécher, ca l'occuperait, et vu qu'il n'arrivait a rien avec ses mémoire, ca lui ferait une petite pause. En marchant vers le lac, sa canne a la main et les pensées déja dirigées vers ses futures prises, il entendit une étrange mélodie. Il laissa tomber tout son matériel et se rua vers sa cabane, le téléphone. Il décrocha, le souffle alletant, et l'entendit, elle, qui semblait tout aussi paniqué. Pierre sentait son souffle comme si elle était là. Il l'imaginait, seule, blottie dans une cabine téléphonique, celle tout près du pont sous lequel elle dort chaque soir. Soudain, il s'en voulait tellement, qu'est ce qu'il foutait là, au bord d'un lac, avec une canne à pêche et des asticots dégueulasses. Il aurait dû rester près d'elle, un peu plus longtemps, l'aider, un peu mieux. Que pouvait-il faire maintenant ? rien. Il ne pouvait rien faire, meme pas la consoler. Car contrairement au milliers de lecteurs qui qttendaient avidement ses memoires, il n'oubliait pas, lui, qu'il avait perdu sa machoire pendant une partie de strip poker avec quelques potes, ceux la meme qui ensuitent l'avaient laisse un par un come une chiffe molle. Il grogna donc quelques encouragements au combine pui alla enfourcher sa bicyclette d'avant guerre, son unique souvenir qu'il lui restait de sa famille- c'est d'ailleurs pour ca qu'il l'avait appelle la laisse. en arrivant sous le pont,... | |
| | | Sarah Nature Master
Nombre de messages : 335 Age : 39 Localisation : Toronto Date d'inscription : 09/06/2006
| Sujet: Re: Post Collectif Ven 14 Juil - 4:11 | |
| Que pouvait-il faire maintenant ? rien. Il ne pouvait rien faire, meme pas la consoler. Car contrairement au milliers de lecteurs qui qttendaient avidement ses memoires, il n'oubliait pas, lui, qu'il avait perdu sa machoire pendant une partie de strip poker avec quelques potes, ceux la meme qui ensuitent l'avaient laisse un par un come une chiffe molle. Il grogna donc quelques encouragements au combine pui alla enfourcher sa bicyclette d'avant guerre, son unique souvenir qu'il lui restait de sa famille- c'est d'ailleurs pour ca qu'il l'avait appelle la laisse. en arrivant sous le pont, personne. Pierre scruta le pont, deja sombre, mais il ne trouva rien, mis a part quelques cadavres de bieres, de vieux cartons permettant de se proteger le soir, et une couverture. Cette couverture, Pierre s'en rappelait parfaitement, c'est celle-ci qu'il avait laisse ici une nuit d'hiver, pour eviter qu'elle ne meure de froid. Mais ou etait-elle maintenant ? Ou pouvait-il la trouver dans cette ville qu'il connaissait a peine ? | |
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